Les voitures automobiles anciennes et les véhicule anciens de collection, v2.
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Mini, voiture routière de 1959
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La Mini, photo d'époque, cette ancienne voiture de marque Mini dessinée par Alec Issigonis fut construite de 1959 à 1967 en 10 motorisations de 0.8L à 1.2L présentant des puissances de 34ch à 76ch.
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Après un court passage chez Alvis, Alec Issigonis est rappelé chez BC en 1956, pour créer une voiture économique, peu encombrante et logeant quatre adultes dans 3 mètres de long, 1,20m de large et 1,20m de haut.
Issigonis choisit des solutions radicales, moteur transversal en porte-à-faux, traction avant, boîte et différentiel sous le moteur, utilisant le même carter. Pour gagner encore de l’espace intérieur, il utilise des roues de 10 pouces, réduisant ainsi le volume des passages de roues à l’intérieur du véhicule qu’il rejette aux quatre angles de la carrosserie dans le même souci d’empiéter au minimum sur l’habitacle.
Les suspensions à quatre roues indépendantes sont montées sur des cônes de caoutchouc, débarrassées ainsi du volumineux système de barres et de ressorts. L’utilisation de fenêtres coulissantes permet également de gagner de l’espace et d’aménager des rangements dans les portières.
La voiture, dont le nom de code est ADO 15, est dessinée dans un laps de temps étonnamment court, entre mars et octobre 1957. Deux prototypes sont construits et, en juillet 1958 décide de la produire. La Mk1 est pour beaucoup la meilleure représentation de la Mini. Elle n’avait qu’un petit phare de recul qui ne se trouve que sur les Mk1. Sa simplicité a conquis le coeur de beaucoup de personnes.
Le début de la Mini fut un moment important pour Alec Issigonis. Malgré son unique petit 850 cm3, la Mini fut appréciée par la presse automobile. La Mini fut mise en vente le 26 août 1959. Le 848 cm3 de l’Austin Seven construit à Longbridge et l’identique Morris Mini Minor de Cowley furent simultanément mises en vente.
En 1960, Mini aligna 6 voitures privées au rallye de Monte Carlo. Quatre finirent le rallye. En 1961, la Mini Cooper fut introduite avec un moteur plus gros d’une cylindrée de 997 cm3. En 1962, le badge Seven des Austin fut remplacé par Mini. La Cooper de Pat Moss apporta la première victoire dans un rallye international, le Tulip Rally, et John Love gagna le championnat britannique réservé aux berlines.
En 1963, la Cooper S fit son apparition avec un 1071 cm3. Rauno Aaltonen gagna le rallye des Alpes sur ce véhicule. Rob Slotemaker gagna le championnat européen réservé aux berlines de 1300 cm3 avec un modèle Cooper S de Downton-tuned. En 1964, Paddy Hopkirk et Henry Liddon amenèrent la 33 EJB à la victoire au rallye de Monte Carlo. La Cooper de 997 cm3 fut remplacée par la 998 cm3 et la Cooper S passa de 970 cm3 à 1275 cm3 et abandonna le 1071 cm3. La suspension hydrolastique devint standard sur toutes les Mini.
En 1965, Timo Makinen, avec une 1275S, gagna le deuxième rallye de Monte Carlo de Mini, le Circuit d’Irelande et les rallyes internationaux de genève et de Tchécoslovaquie. La production de la Cooper 970S est arrêtée. Alec Issigonis conduit la 1,000,000ème Mini produite à Longbridge. Mini reçoit en option une transmission automatique. Le design n’aura aucun rival durant bien des années.
En 1966, BMC fusione avec Jaguar pour former British Motor Holdings (BMH). En 1967, Aaltonen gagna le 3ème Monte Carlo de Mini. C’est cette année là que la MK2 fut lancée.
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Histoire Chronologique de l'ancienne marque automobile " Mini ", Royaume Uni 1969 ....
C'est durant l'été 1959 que sort la Mini, mise au point par Alec Issigonis, ingénieur à la British Motor Corporation (BMC). Le succès durera pendant plus de quarante ans.
Avec un infatigable petit moteur de 850 cm3, la Mini va être commercialisée dans un premier temps sous deux marques et deux noms, Morris Mini Minor et Austin Seven. Mais rapidement, les deux marques préfèreront le nom unique de Mini.
En juillet 1961, est lancée une version sportive, baptisée Cooper, du nom de son créateur John Cooper, avec un moteur réalésé à 997 cm3.
La Cooper S, encore plus sportive, est proposée avec succès en 1963.
A l'automne 1967, la Mini est légèrement retouchée. Elle reçoit entre autres, une nouvelle calandre et à l'arrière de nouveaux feux et une lunette plus grande. Un deuxième moteur est également proposé : 998 cm3. Ce sera la Mini 1000.
Quelques mois plus tard, en fusionnant avec le groupe Leyland, BMC devient la British Leyland Motor Corporation.
Fin 1969, alors que la Mini est à nouveau un peu plus modernisée, elle devient une marque à part entière au sein du groupe British Leyland.
Malgré des ventes toujours importantes (la Mini est la 4ème voiture la plus vendue en Europe en 1970), la Mini coûte cher à produire et les autres marques du groupe British Leyland connaissent des difficultés. L'imposant groupe anglais s'enfonce petit à petit dans les dettes.
En 1975, le gouvernement travailliste britannique décide de nationaliser tout le groupe.
En 1979, le moteur de la Mini 850 est abandonné, faute de ventes suffisantes par rapport au 1000 cm3. Un an plus tard, la Mini connaît une révolution en perdant son tableau de bord central au profit d'un plus moderne derrière le volant.
En 1992, la Mini change de moteur, pour respecter les normes environnementales. Elle adopte le 1275 cm3 des Mini Cooper, qui est modifié pour recevoir de l'essence sans-plomb.
Deux ans plus tard, la Mini perd sa nationalité et devient allemande, lors du rachat du groupe Rover par BMW.
Tout au long des années 90, elle poursuit tranquillement sa route en se modernisant au fil des innovations du moment, Rover finira par lui offrir une confidentielle version cabriolet pour sa fin de carrière.
Source : Encyclopédie des voitures, Edita.
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